|
En France prend le départ la Semaine de la langue russe
Pendant une semaine dans trois villes de France chacun pourra assister à de nombreux ateliers consacrés à la Russie et sa langue. Du 30 septembre jusqu'au 6 octobre on parlera le russe et du russe à Nice et à Lyon. Et depuis le 7 jusqu'au 14 octobre ça sera le tour de la capitale française d'accueillir les représentants de l'Université de l'Amitié des peuples avec son programme bien intéressant. A cette occasion, nous avons contacté le professeur de lettres de l'Université de l'Amitié des peuples, Ekaterina Oschepkova qui fera partie de la délégation russe se rendant en France.
Ekaterina Oschepkova : Le but essentiel de la Semaine de la langue russe en France est de fournir de l'aide méthodique aux professeurs de la langue russe à l'université aussi bien qu'au lycée, à l'école maternelle où on apprend notre langue. Ensuite, nous apportons de nouvelles méthodes et techniques aux parents qui enseignent le russe à leurs enfants. C'est surtout pour nos anciens compatriotes. Nous voulons que les enfants russes aiment leur langue maternelle et la culture russe. Le programme de l'événement comprend des classes spéciales, des jeux pour les enfants, des consultations et séminaires méthodiques pour les parents, des ateliers pour les professeurs des lycées, des écoles maternelles et des universités. On peut voir ce programme le site de notre université.
LVdLR : Auparavant, le russe était enseigné dans beaucoup d'écoles françaises. Je sais qu'aujourd'hui la situation a changé. Pourriez-vous expliquer, pourquoi on assiste à une certaine chute d'intérêt de la part des Français vis-à-vis de la langue russe ?
Ekaterina Oschepkova : Je ne dirais pas qu'il y ait une certaine chute d'intérêt vis-à-vis le russe. Au contraire, dans notre Université de l'amitié des peuples on voit ces dernières années des étudiants et des stagiaires de la France qui assistent à des différents programmes. Auparavant, il n'y avait pas beaucoup d'étudiants français. Il faut ajouter que maintenant on s'intéresse à la langue russe non seulement pour faire une carrière mais on la voit comme un moyen d'élargir sa vision du monde, son niveau de culture. Je pense que l'intérêt envers la langue russe augmente.
LVdLR : C'est les étudiants francophones venant de l'Afrique qui s'intéressent le plus à la langue russe ou bien les Français aussi ?
Ekaterina Oschepkova : Les étudiants de DOM-TOM étaient toujours nombreux dans notre Université. Mais ces dernières années on a des étudiants de la France métropolitaine qui viennent chez nous.
LVdLR : Et pourquoi avez-vous choisi notamment ces trois : Nice, Lyon, Paris ?
Ekaterina Oschepkova : Tout d'abord, on n'a choisi que ces trois villes parce que nous ne pouvons pas aller à toutes les villes françaises. Et dans ces trois villes, Nice, Lyon et surtout Paris il y a des institutions où on apprend le russe. Il y a des écoles maternelles spéciales, des lycées, l'Université de Nice où les étudiants peuvent apprendre la langue russe. A Nice, il y a une grande diaspora russe. C'est pour cette raison qu'on organise beaucoup d'ateliers à Nice dans l'Université Sophia Antipolis, au lycée du Parc impérial, à l'école Solnychko.
LVdLR : Où pourra-t-on assister à vos ateliers à Lyon et sur Pars ?
Ekaterina Oschepkova : A Lyon c'est surtout l'Ecole Térémok, 263, rue Paul Bert, et l'Université Jean Moulin Lyon 3. A Paris vous trouverez nos ateliers dans Le Centre de Russie pour la science et la culture à Paris, 61 Rue Boissière.
Lire la suite: http://french.ruvr.ru/radio_broadcast/5646129/244324829/
Lien actif obligatoire pour tout usage des données recueillis sur se site
Tous droits réservés
Lien en code HTML:
<a href=" ">En France prend le départ la Semaine de la langue russe</a>
|
|